
(photo by Benjamin Dyer. Prise à Paris. L'une des plus belles journées de ma vie)
"J'aimerais qu'il m'aime comme je l'aime"-Kyssie
« Justin c'est quoi cette tête de déterré on dirait que tu viens de perdre la personne la plus importante de ta vie » -me dit Alfredo me voyant assis au milieu de mon lit, les yeux dans le vide.
Si il savait que c'est ce qui se passait réellement, si il savait que j'étais en train de la perdre sans le vouloir... Je ne peux m'en prendre qu'à moi même, je suis stupide... Stupide de pas lui répondre, stupide de la laisser comme ça sans réponse, réponse qu'elle doit attendre. Je la connais tellement, je sais qu'elle doit se réveiller en regardant son téléphone et se coucher de la même manière en espérant que le jour suivant elle aurait reçu quelque chose. Je connais son caractère, sa façon de prendre les choses, qu'elle est blessée mais qu'elle fait comme si c'était pas vrai. Elle ne sait pas que je sais tout ce qu'elle ressent, elle pense que j'en ai rien à faire, que je m'en moque totalement.... Si elle savait. Moi aussi ça me fait mal mais... mais je ne lui dit rien, j'en sais rien, je sais pas pourquoi. Ce qu'on était avant, notre complicité me manque tellement, elle me le dit souvent que tout ça lui manque aussi mais je ne répond pas. Je me souviens une fois elle m'a dit :
« Alors c'est vrai, tu t'en fou de ce que je ressens, tu ne réponds pas car en recevant ça tu rigoles, tu dois bien rire alors, c'est blessant, j'en peux plus Drew, tu te rends compte que tu me manques, que ce que l'on était me manque. Tu m'avais toujours dit que ce que je ressentais ne changerais jamais rien alors comment des mensonges ont pu tout changer, ont pu nous éloigner ? Tu me manques. »
Depuis j'ai compris que ça l'atteignait vraiment le fait que tout ai changé et que je ne réponde pas à ce qu'elle écrit. Mais je tiens à elle, je ne ris pas de ce qu'elle m'envoie, au contraire, je ne sais pas quoi répondre, ça m'étonnera toujours, les mots qu'elle utilise pour faire comprendre ce qu'elle ressent me le fait clairement comprendre c'est ça qu'elle ne sait pas. Je sais que je devrais lui répondre mais je n'y arrive pas, c'est pas possible, soit j'écris et puis à la fin je suis tellement lâche que je n'envoie pas sinon ça ne vient pas, je n'arrive pas à écrire, je trouve mes réponses pitoyables à côté de ce qu'elle écrit, ça voudrait dire que ce que moi je ressent est pitoyable.
« Mec, ça fait cinq minutes que je t'ai demandé ce qui t'arrivais t'as pas bougé d'un cil, il t'arrive quoi, il est où le Justin souriant, plein d'énergie que tout le monde aime, il est où le Justin qui va bien là ? » me demanda Alfredo.
« En clair tu cherches le Justin des journaux, celui qui doit toujours aller bien, le faux Justin, celui qui en a marre de faire semblant, celui qui ne peux plus rien dire, qui doit se taire même quand il a mal, celui qui souffre mais qui le dit pas parce que IL DOIT ALLER BIEN, ce Justin en a MARRE » criais-je à bout de force.
«Je ... »
« SORS. LAISSE MOI. » hurlais-je avant que le pauvre Alfredo puisse répondre quoi que ce soit.
Je n'eu pas besoin de le répéter, il se dirigea vers la sortie tout penaud. J'attrapai mon casque et me mis dans mon lit, ça me défoule, ça me défoule de comprendre des paroles, ça me défoule de voir que je ne suis pas le seul à ressentir ça, ça me défoule, ça m'apaise.
J'aimerais être la voix dans sa tête et lui chuchoter que je serais toujours là quoi qu'il arrive.
« Qu'est-ce-qui va pas petit gars » me dit une voix masculine après avoir retirer mon casque de mes oreilles.
Je levais la tête et vis Scooter, je lui repris mes écouteurs et lui adressa un simple et froid « comme si ça t'intéressais »
Il ne bougeait pas, ça m'aurais étonné qu'il bouge d'ailleurs. Je lui lançai aucun regard et me tourna, je me retrouvais donc dos à lui, je baissai mon casque et lui demandai ce qu'il attendait.
« Je sais que c'est dur bonhomme, je le sais. Mais il faut que tu reprennes le dessus. »
Il ne comprend pas que j'ai pas mal à cause de la célébrité, il ne comprend pas que c'est une fille qui me fait ça.
« C'est une fille n'est-ce pas ? Je ne suis pas stupide tu sais. La distance ne vous sépara pas ne t'en fais pas, ça doit faire bien six bons mois que tu es comme ça, ça veut dire que la fille sait ce que tu vaux, ça veut dire qu'elle ne t'as pas lâcher n'est-ce pas ? » me dit-il d'un ton plein de malice.
« Non elle ne m'a pas lâché... je la lâche.... » Répondis-je d'une voix honteuse.
Une boule se forma dans ma gorge, je ne suis pas un faible, je n'ai pas le droit de pleurer. Mais qu'est ce que je raconte. Où est la honte dans le fait de pleurer.
« Elle a besoin de toi si elle s'accroche. Ne fais pas l'idiot bonhomme. » lâcha Scooter avant de quitter ma chambre.
Je m'endormis en réfléchissant à ce que Scooter m'avait dit.
De : Kyssie
J'en ai marre tu comprends ça ? Tu m'as prise pour qui ? Je ne suis pas ce genre de fille qui court après les garçons contrairement à ce que tu pense et pourtant j'attends tes mails tous les jours, je me lève en y pensant, en regardant si tu as répondu et je m'endors de la même manière, ça me hante. Si tu veux plus me voir, je veux dire si tu veux que je me retire de ta vie dis le moi. Je croyais que tu m'avais invitée parce que tu tenais à moins en fait tu joue non ? Tu t'amuses bien, tu ris bien de moi ça va ? T'en as pas marre de me prendre pour une imbécile, rire de moi ? Tu te souviens de ce qu'on était, enfin je veux dire la complicité que l'on avait, je sais je me répète dans chaque choses que je t'envoie mais tu me manques tellement si tu savais Drew... tellement. Repense à tout ce qu'on se disait, t'avais confiance en moi ,j'ai l'impression que cette confiance est partie.... je t'en prie réfléchi... ça me manque tellement... tu me manque.
Allongé dans mon lit, je suis réveillé depuis une demi heure, il est dix heures trente, je n'ai pas d'interview aujourd'hui, juste concert et meet&greet, journée sublime en clair. Voir mes fans me rend tellement heureux. C'est fou. Ce soir c'est le dernier concert avant les vacances, qui dit vacances dit Kyssie. J'ai tellement hâte de lui prouver que je tiens à elle. J'ai tellement hâte de la voir. En attendant il faut que j'assure ce soir. Il faut vraiment que j'assure.
Il est actuellement vingt-deux heures, je suis sur scène, je suis au piano, c'est le seul concert de ma tournée que je chante cette chanson, un silence d'interrogation règne dans la salle, mes mains frôle le piano, je joue une, puis deux notes des cris se font entendre, les fans ont du reconnaître, mes mains tremblent, elles sont moites, une boule se forme dans ma gorge, je commence à chanter, mes Beliebers se sont arrêter de crier, certains chantent d'autre sont hypnotisés, quand à moi, sans m'en rendre compte les larmes montent, ma voix se brise. La salle, chante, je m'arrêtes, je fredonne, je les écoutent m'aider. Je suis le plus chanceux de cette terre, j'ai les meilleurs fan du monde. Je remercierais jamais assez Dieu pour ceci.
Nous voilà à présent dans le bus, notre dernière soirée dedans avant de longues vacances, trois mois, de longues vacances bien méritées d'après moi. Nous avons fêté la fin de la seconde partie de la tournée, nous avons tous rejoins nous chambre, la fatigue se fait sentir mais l'excitation de rentrer également. Nous sommes en route pour l'aéroport de Finlande. Six petites heures de bus et nous y serons. Je crois que malgré que tout le monde soit dans son lit personne ne dors, tous trop excité de retrouver amis et famille. Moi aussi dans une semaine ce sera à mon tour de voir quelqu'un à qui je tiens. Je soupirai à cette pensée, un soupir de soulagement et de bonheur et m'endormis.
« Jay', Jay' » une voix se répéta à mon oreille, une douce voix, je me sentais secoué.
« On est arrivé mon ange, l'avion part dans vingt-cinq minutes » continua la personne, je reconnu ma maman, sa façon de me réveiller était la plus belle et la meilleure. Elle sortit après s'être assuré que j'étais bel et bien réveillé. Comme à mon habitude, je pris mon téléphone, rien à signaler, je me levai donc et pris ma valise déjà faite et bouclée la veille. Etant vêtu d'un jogging, je pouvais me permettre de sortir comme ça, je pris donc ma valise en main et me dirigeai vers la sortie du bus, au fur et à mesure je disais au revoir à mon équipe en leur ordonnant de se reposer mais surtout de profiter et de s'éclater. Arrivé à la hauteur d'Alfredo on se dit au revoir, il me retint par l'épaule.
« Tu sais bro' je sais plus de chose que tu ne crois, je sais aussi que cette fille à qui tu tiens tant tu vas bientôt _ la voir, tu penses tout haut et ce trop souvent fais attention à ça Justin. » dit-il en riant.
Je le regardai avec des yeux de merlan frit, il faut vraiment que je fasse attention.
« Enfin là n'est pas le sujet, profite, ce n'est pas tout les jours que l'on voit des gens à qui on tient et encore moins des personnes habitant très loin alors profite, ne perds pas une minute de ton temps, ton temps avec elle, chaque seconde, chaque quart de seconde, toute minute sera précieuse. » finit-il avant de m'adresser un signe de main et sortir du bus de tournée.
L'agitation dehors n'est pas petite, des flashs, des hurlements, sans sortir je devinais déjà la guerre qui se passait et qui allait prendre une plus grosse ampleur. Je soufflai un bon coup, une façon de m'auto encourager. Je mis ma casquette, mes lunettes et mis une jambe à l'extérieur des bus, tout le monde se poussait, ça hurlait, des fans pleuraient, ça me déchire de les voir comme ça mais les papz sont tellement dangereux... j'ai peur pour mes fans autant que pour moi. Après cinq minutes à courir à travers l'aéroport, bagage en main nous arrivons finalement devant la porte d'embarquement. Ma famille, c'est à dire ma mère et mes grand-parents, étions finalement arrivés entiers et sain et sauf du côté de l'avion que nous avions réservé. Nous avions fait ceci afin de profiter d'un moment en famille, ça fait tellement du bien.
« On est tellement fier de toi Justin » me dit ma mère, un sourire immense tout en posant sa main sur la mienne. Mes grand parents me regardaient d'un air attendrit en souriant de manière à me faire comprendre qu'ils étaient d'accord avec ma maman. Leur fierté ainsi que celle de mes fans est la chose la plus importante pour moi, c'est quelque chose qui représente toute ma motivation. Toute ma vie. Je leur adressai grand sourire en guise de réponse ne sachant quoi répondre, je pris également ma mère dans mes bras et lui embrassai le front. Je l'aime. Après cette séance en famille, pleine d'émotions je laissai ma tête se déposer sur le hublot et mes yeux se fermèrent, je m'endormis en pensant au fait que j'allais retrouver mes amis, Chaz, Ryan, Nolan, j'ai tellement hâte.
Bonjour tout le monde, je m'excuse pour ce retard monstre mais entre le concert de Justin et sa promo, courir dans tout Paris n'est pas de tout repos. Avant tout je voudrais vous faire part de mes émotions, dimanche 17 mars j'ai eu la chance de voir, apercevoir et d'être prise en photo par Justin (photo de l'article) devant son hôtel, ce jour là j'ai également revu Benjy et comme beaucoup le savent, Benjy représente absolument, énormément beaucoup. J'ai vu Justin trois fois en une journée pas mal ? Quand à Benjy j'ai pas réellement compté, j'ai vraiment heureuse. Puis Mardi, wow que dire, j'étais devant la scène, oui tout devant, en fosse, Cody m'a touché la main, j'ai vu Justin à quelques mètres de moi pendant la première partie puis une fille m'a frappée au visage, tellement fort au nez que je suis tombée, j'ai été à l'infirmerie, par la suite je suis revenue pendant le show de Carly et croyez moi j'ai eu la peur de ma vie, j'ai cru que j'allais manqué Justin MAIS FINALEMENT, j'étais mieux derrière, enfin sur le côté, je voyais super bien et devinez quoi ? J'avais une pancarte (voir photo fin d'article) et Justin l'a vu, en la voyant il a sourit comme un gamin, j'en ai pleuré, pleuré de joie, il l'a vu pendant eeniee meenie il a fin un coeur, bref je m'éloigne. Maintenant parlons du chapitre, j'espère qu'il vous plait, mon retard est également du au fait que je réfléchissais d'arrêter cette fiction pour des raisons personnelles mais l'écrire ne pourra me faire que du bien donc j'ai le bonheur de vous annoncer que je continue.
J'ai également agrandi la police comme on a pu me le demander, je suis désolée qu'elle ai été trop petite auparavant. Je voulais également répondre à une question, oui les courriels je les écris moi même, ils viennent du coeur, je suis heureuse que ce soit la chose qui vous ai le plus plu, ça signifie beaucoup pour moi.
Voilà les photos, alors la première c'était la veille du concert, quand je l'avais enfin fini.
La seconde elle a été prise par @bobyrisemoi le soir du concert.


Sinon cette fois ci je ne préviendrais pas si je n'ai pas UN COMMENTAIRE EXPRESSIF et un keaf. Je vous aime fort fort mes amours, merci pour tout vos beaux commentaires, en voici quelques-uns d'ailleurs.

Merci à tous, à très vite et pleins de bisous à mes six bijoux. Je vous aime.
-Laëtitia.
xNeverLoveTogether, Posté le vendredi 14 juin 2013 16:44
Hola ma loupiotte! Tu vas bien ? Je viens t'annoncer l'arrivée du premier chapitre! Je vous ai mis de l'action dès le début ahah ! Bref je t'attend, gros gros bisous!
Ah oui, et si tu as twitter, n'oubli pas d'aller follow le compte de la fiction : @NeverLoveTgthr !